À Paros ainsi que dans les autres cyclades, il est impossible de faire 10 mètres sans voir un chat. Croyez-moi, ils sont partout mais surtout près des tavernes qui servent du poisson frais. Certains sont farouches, tandis que d'autres s'approchent pour quémander un restant de repas. La plupart sont élancés et leurs robes de différentes couleurs. Ils sont de bons chasseurs, la vermine n'a aucune chance étant donné leur nombre.
dimanche 27 juin 2010
samedi 26 juin 2010
Répit pour les bloggers
Aujourd'hui, nous prenons une pause afin de guérir nos bobos et de préparer notre séjour à Athènes.
"Celui qui ne progresse pas chaque jour, recule chaque jour."
Confucious
vendredi 25 juin 2010
Croisière vers Delos et Mykonos
Nous partons vers 9:30 pour Delos et Mykonos à bord du Alexander. 60 minutes plus tard, nous accostons à Delos, le centre des Cyclades. Vous pourrez constater que ce musée à ciel ouvert renferme une multitude de ruines à découvrir.
Les Grecs y avaient construit un stade, un hippodrome, un gymnase, des palestres, un théâtre contenant 5500 spectateurs, des temples consacrés aux dieux grecs, des agoras, des citernes pour collecter l'eau potable, un lac sacré et de nombreuses habitations pour loger près de 30000 personnes.
Le musée expose les plus belles trouvailles faites sur le site. Les photos incluses dans ce message vous donnent un aperçu de la richesse de cette collection.
Cléopâtre y avait même sa maison à une certaine époque.
Mykonos, la ville, nous a déçu. On a aimé voir la très petite Venise et les 5 moulins sur la colline. Par contre, Petros a fait toute une impression sur Joanne. Elle était enchanté de faire la connaissance de la mascotte de l'île. Elle s'est empressée de prendre de multiples clichés de ce palmipède au plumage rosé. Ce pélican semble à l'aise parmi les touristes attablés au Little Venice restaurant. On s'est perdu dans les ruelles au retour vers le port. Il faut avoir un bons sens de l'orientation pour retrouver son chemin dans ce labyrinthe.
jeudi 24 juin 2010
Le Kastro d'Antiparos
Lors de notre première escapade à Antiparos, nous n'avions pu la visité à notre goût faute de temps. Le bus pour Pounta nous amène au ferry pour Antiparos en 15 minutes. L'embarquement se fait rapidement. Coût 1 euro. Sur le pont, j'en profite pour prendre Joanne en photo alors qu'elle se concentre elle-même à le faire. La traversée prend 7 minutes. La capitale de l'île, Chora, est toute mignonne. La rue centrale nous dirige vers le Kastro, château fort vénitien, construit au 15e siècle. Le style architectural du Kastro permettait aux habitants de repousser les envahisseurs assez efficacement. Il n'y avait qu'une seule entrée. Les façades des maisons donnent sur une cour intérieure. Les murs tournés vers la mer sont percés de petites fenêtres. Il y avait une citerne pour recueillir l'eau de pluie dans la cour centrale. C'est l'exemple le plus réussi de cité vénitienne bâtie pour résister aux pirates. J'ai joint la photo d'un plan qui vous permettra de vous faire une bonne idée de cette forteresse ainsi des clichés de la cour intérieure et de la porte d'entrée. À vous d'imaginer la vie qui s'y déroulait.
Ici, on peint à chaque année le ciment qui retient les dalles de marbre qui constituent la chaussée. Je vous offre en primeur un peintre attelée à cette tâche près d'une taverne d'Antiparos.
Nous dînons copieusement dans une taverne sur le front de mer. Coût 22 euros, vin inclus. Si vous cliquez sur le vidéo joint dans ce message, vous pourrez entendre la musique et voir les grecs installés pour déjeuner. Quelques heures à la plage et retour à Pounta pour prendre le bus pour Parikia à 18:25. Près de la station d'autobus, je découvre un beau parasol dans un conteneur à déchets.Il est en parfaite condition. Il est même plus grand et solide que celui qu'on a acheté. Je suis fier de moi. Je le ramène au studio. Bravo Gaëtan, tu gardes tes bonnes habitudes de faire les poubelles même en voyage.
carte d'Antiparos
crique à Antiparos
mercredi 23 juin 2010
Miam ! Miam !
Nous prenons une caïque pour se rendre à la plage de Marathi. 4 euros aller-retour. Les Pariens y vont car elle est très belle et pas trop loin de Parikia. On peut aussi y manger et boire car il y a 3 ou 4 tavernes. Je gagne encore la partie de cribbage qu'on joue à l'ombre de notre parasol. Joanne commence à être tannée de se faire battre.
De retour à Parikia, nous nous informons sur la croisière vers Délos et Mykonos. Elle nous semble intéressante car elle nous donne la chance de visiter Délos pendant 3 heures. Quel régal ce sera de pouvoir parcourir ce site protégé par l'UNESCO. Nous pourrons aussi visiter Mykonos pendant 3 heures et demi. Je vous en parle vendredi.
Nous avons dîné au resto, le Franca Scala, appartenant au mari de Moschoula. Il y fait la cuisine. C'est probablement l'endroit le plus chic de Paros. Le décor est somptueux et la nourriture excellente. Même les toilettes superbes. La terrasse nous permet de jeter un regard sur la rue du marché. Le cliché ci-joint vous en donne une bonne idée. Au menu, suprême de poulet farci au fromage à la crème, mignons de porc en sauce aux figues, tourte parienne et portobellos gratinés que nous accompagnons d'un rosé Moraitis 2008. Nous devons refusé le dessert, compliment de la maison, car nos bedons sont pleins à craquer. J'essaierai de vous fournir d'autres photos des différents espaces pour vous convaincre d'y aller lors de votre prochain voyage à Paros. Plaisir gastronomique assuré, croyez-moi. Nous remercions notre hôte et le complimentons sur son resto mais il nous remercie rapidement car il veut retourner au match de la Grèce contre l'Argentine. Les nombreux cafés présentent le match et les spectateurs grecs sont silencieux car l'Argentine mène 2 à 0. Ha ! Quel malheur. Ils seront éliminés de la Coupe du monde. 12 minutes de marche rapide nous permettent de rejoindre notre studio et de digérer notre délicieux repas.
resto à Paros
carte de Santorini
mardi 22 juin 2010
Fira et retour à Paros
Nous remercions notre hôte, Spiro, et prenons le bus vers Fira, la capitale de Santorini. Joanne a su maîtriser sa peur des hauteurs lors de ce trajet de 20 minutes. Elle s'améliore ma rouquine. Faut dire qu'elle s'est occupée de faire le ménage de ses photos pendant que je regardais la vue. Fira est juchée plus haute que Oia mais elle déçoit car le bord de la falaise est parsemée d'innombrable boutiques de souvenirs, bijouteries et marchands de pacotille. Il y a dans les rues de Fira plusieurs statues représentant des ânes. Une lecture de l'inscription sur le socle m'informe qu'un organisme pour la défense des animaux nous demande de ne pas utiliser les ânes pour faire la montée des 400 marches à partir du vieux port. Les touristes semblent respecter cette consigne.
Puisque nous avons raté le bus de 11:00, nous prenons le taxi pour se rendre au port d'Athinios où nous allons prendre le ferry de 16:00 pour Paros. Le chauffeur de taxi, un homme d'un âge certain, plus de 70 ans, fait la navette quotidiennement vers le port dans sa Mercedes. Son style de conduite ne semble pas plaire à Joanne qui ne peut s'empêcher de montrer sa crainte par un cri lors d'un dépassement téméraire de notre chauffeur qui pourtant semble maîtriser son véhicule comme le faisait Gilles Villeneuve dans les rues de Monaco. En entendant Joanne crier, il lui répond nonchalamment : " sleep, sleep, it's nothing ". Il avait dans cette courte phrase résumé l'essence de la philosophie des îles. Quel moment !
Sur le ferry, tout baigne dans l'huile jusqu'à Naxos où nous sommes envahi par une horde de touristes grecs qui retournent à Athènes. Ils se jettent sur les tables autour de nous afin de les réquisitionner pour leurs amis qui embarquent à Paros. Ils tassent nos bagages, poussent les chaises, s'interpellent à voix haute et investissent notre espace vital en quelques secondes. Voyant notre désarroi devant tant de bousculade, ils s'amadouent et nous aident à déplacer nos bagages. Leur comportement ne reflète pas du tout celui des îliens.
Dîner chez Roma, seul resto italien de Parikia, où j'apprends que les proprios sont tous Italiens et travaillent à Paros seulement de mars à septembre puis retournent à Rome pour l'hiver. Au menu, aubergine gratinée et rigatoni aux joues de porc. Il est tard, nous rentrons au studio satisfaits d'avoir vécu toutes ces péripéties.
Inscription à :
Articles (Atom)