Comme à tous les jours, le chant des coqs nous réveille très tôt. Mais nous décidons de faire la grasse matinée. Achat de gougounes pour Gaëtan sur le port. 3 euros. En route pour le cap de Krios dans la baie de Parikia nous apercevons l'hôtel où logeront Louis et Valérie durant leur court séjour à Paros. Un bel endroit à l'écart de la ville. Sur le cap, il y aurait une grotte qu'on a jamais visitée faute d'information. Nous avons plutôt découvert une jolie église et une plage superbe où nous nous sommes baignés à satiété. L'eau est cristalline et le sable très fin.
De retour à Parikia, nous avons apprécié un verre de jus frais dans un bar de la vieille ville. Après la sieste quotidienne, nous retournons au port pour le dîner. Je remarque le nom d'un restaurant près du débarcadère que j'avais noté dans le Petit Futé. Le Bistrot. Nous y avons mangé un des meilleurs repas de notre vie. Salade de betteraves aux noix, galette de courgettes à la menthe, dorade grillée, calamar et pieuvre mijotés dans une sauce tomate et pain pita savoureux accompagnés d'un petit vin de Paros pas piqué des vers. Tout était sublime. L'agencement des saveurs était parfait. Et comme dessert, un coucher de soleil merveilleux. 38 euros, service compris et digestif offert par la maison. Pendant le repas, trois énormes ferries ont accosté et déversé leur lot de voyageurs. Quel spectacle de voir ces mastodontes s'amarrés comme s'ils étaient de simples caïques. Tout est bien réglé. Ils repartent en moins de 20 minutes. Vers la fin du repas, un vieux marchand ambulant nous propose d'acheter des canarinos, petit sifflet en forme d'amphore fait de poterie qui émet le son du canari. Nous l'invitons à notre table afin de voir de plus près cet objet étrange. Patricia, la patronne lui demande de se retirer mais il décide de s'asseoir avec nous. Je lui propose d'acheter un de ces sifflets mais il n'en a plus dans son sac. Il veut plutôt nous vendre des abricots. Je décline son offre tout en lui offrant de le rencontrer demain au même endroit afin de lui acheter trois de ses sifflets. Niko semble comprendre mon offre et nous nous serrons la main afin de sceller le contrat
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