dimanche 20 juin 2010

Santorini, île mystique











Je m'émerveille encore de voir avec quelle rapidité les gens du traversier font l'embarquement. Pas de niaisage, envoye par là. Il nous donne des ordres et ils nous interpellent si nous n'obéissons pas assez vite. Puisque nous avons déjà utilisé le ferry pour se rendre à Naxos, comme de vieux routiers nous nous dirigeons vers l'arrière afin de profiter du vent du large. À la fin d'une partie de crib que j'ai encore gagné, un jeune couple belge nous demande le nom du jeu. Ils sont curieux de connaître les règles. Je, étant Gaëtan, me lance dans une explication qui se terminera tout près de notre arrivée à Santorini. Nos compagons aime bien le design de ma planche de crib, en blaguant le jeune homme fait semblant de me la piquer. Je lui explique que cette planche est un souvenir de Ogunquit, Maine et que je ne saurais m'en départir puisqu'elle représente beaucoup à mes yeux. Couple charmant qui nous jase d'un peu de tout pendant le voyage.

La première image que nous avons de Santorini est le village perché d'Oia. (prononcé Ia ) C'est là que nous allons dormir. Puis nous entrons dans la caldeira. C'est le cratère formé par le volcan. L'eau y est très creuse, environ 1300 pieds. À tribord, nous apercevons le volcan et ses flancs  escarpés couvert de lave noire et rouge. Puis, un panorama à couper le souffle apparaît devant nous : les falaises de Fira, hautes de quelques centaines de mètres. On n'a pas le temps de les admirer puisque les gens du traversier nous repousse vers la cale du bateau comme des brebis égarés. Nous prenons le bus pour Fira où nous allons transférer pour Oia. La montée vers Fira est saisissante. Un lacet qui à chaque détour nous prend aux tripes. Ça prend tout un chauffeur pour nous amener sain et sauf sur le faîte. Joanne s'est couvert le visage afin d'éviter de voir le précipice. La route qui nous amène à Oia est tout aussi dangereuse et escarpée, jonchée de ravins et de détours qui nous retourne l'estomac.

Enfin arrivée à Oia, à l'hôtel Anemomillos,  nous nous empressons de prendre une douche puisque le périple nous avait donner des sueurs froides. Ha! Ha! Puis, nous nous rendons au village où nous constatons que la ruelle centrale est pas mal commerçante. Plein de boutiques, mini market, échoppes de tous genres. On n'est pas là pour le shopping mais pour la vue. Toute une vue de voir ce village accroché à la falaise. Des hôtels luxeux qui offrent des cavernes comme hébergement. Nous dînons à la taberna Kastro qui est renommée pour sa vue sur le soleil couchant. Le repas coûte le double de Paros mais il faut bien payer pour l'emplacement. Malheureusement, le soleil est voilé et ne nous offre pas le spectacle espéré. Tant pis, le repas était délicieux. Côtelettes de porc pour moi et steak pour Joanne précédé d'une belle salade grecque.

De retour à l'hôtel, nous profitons de la magie de Santorini en prenant un pot près de la piscine éclairé.

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